abo L’avenir de la guerre à Gaza se joue ce week-end au Caire

Une porte de sortie au conflit pourra-t-elle être ouverte? C'est l'espoir qu'instillent les pourparlers en cours en Egypte entre le Hamas et Israël. Depuis novembre, nous n'avions jamais été aussi proches d'une trêve, mais les obstacles sont nombreux et le consensus encore lointain.

Une jeune fille palestinienne blessée lors du bombardement israélien de la bande de Gaza, le vendredi 3 mai 2024. (AP Photo/Ismael Abu Dayyah)
Une jeune fille palestinienne blessée lors du bombardement israélien de la bande de Gaza, le vendredi 3 mai 2024. (AP Photo/Ismael Abu Dayyah)

Après sept mois de guerre entre Israël et le Hamas, les pourparlers qui se déroulent ce dimanche 5 mai au Caire laissent enfin entrevoir une lueur de paix.

Samedi matin, le Hamas est arrivé dans la capitale égyptienne «dans un esprit positif pour parvenir à un accord», soutient un communiqué du groupe islamique palestinien. De son côté, Israël, qui n’a pas encore envoyé de délégation, a fait une offre «extraordinairement généreuse», selon le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

Afin que les négociations aboutissent à une trêve durable, nécessaire respiration dans un bain de sang, les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte se sont positionnés en médiateurs des débats. La rencontre est hautement sensible. Un échec pourrait conduire à une relance des opérations dans le sud de Gaza et à la mort de nombreux civils palestiniens et d’otages israéliens.

Pourquoi c’est important? En quelques mois, de l’opération initiale visant à détruire le Hamas et à libérer les otages enlevés le 7 octobre par le mouvement islamique, le conflit s’est embourbé dans une guerre de ratissage et une crise humanitaire subséquente. Plus de 34’000 palestiniens sont morts dans la bande de Gaza, et des dizaines d’otages sont encore détenus par le Hamas.

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