abo Attaque massive sur Israël: le monde retient son souffle

Dans la nuit de samedi à dimanche, l'Iran a envoyé plusieurs centaines de drones et de missiles sur l'Etat hébreu, en réponse au bombardement de son consulat début avril. Si aucun mort n'est à déplorer dans cette attaque inédite, le risque d'une escalade mortifère au Moyen-Orient dépendra de l'efficacité diplomatique internationale.

Le système de défense aérienne Dôme de fer intercepte des missiles au-dessus d'Israël, le 5 novembre 2023. (AP Photo/Oded Balilty)
Le système de défense aérienne Dôme de fer intercepte des missiles au-dessus d'Israël, le 5 novembre 2023. (AP Photo/Oded Balilty)

C’est une attaque sans précédent qu'a essuyé Israël dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 avril. Plus de 300 projectiles - dont 170 drones, 110 missiles balistiques et 30 missiles de croisière - tirés depuis l’Iran ont ciblé le territoire de l’Etat hébreu.

En survolant l’Irak et la Jordanie, une majorité des appareils et des missiles ont été abattus par les défenses américaine, française, anglaise et jordanienne depuis leurs bases. Ceux qui ont franchi ce premier rideau ont ensuite été interceptés par le Dôme de fer, le système de défense antiaérien d’Israël. Selon Tsahal, l’armée israélienne, 99% des tirs ont été contrés par la défense et seule une blessée, une fillette de sept ans, est à déplorer.

Ce qui n’a pas empêché Téhéran d’affirmer que cette opération, nommée «promesse honnête», a atteint «tous ses objectifs» en endommageant un centre de renseignement ainsi que la base aérienne de Nevatim. Tous les deux ont été désignés pour leur implication dans la frappe qui a détruit le consulat iranien de Damas et tués sept membres des gardiens de la révolution iranienne, le 1ᵉʳ avril dernier, à laquelle cette attaque était censée répondre.

Pourquoi c’est important? Si l’Iran a assuré n’avoir «aucune intention de poursuivre cette opération», l’attention se porte désormais sur Israël et son Premier ministre Benyamin Netanyahou, pour savoir si une réponse militaire israélienne est à attendre. Le gouvernement est pris entre l’aile modérée du cabinet de guerre et les ultraconservateurs. Ces derniers appelant à une «riposte écrasante». Avec le risque d’une escalade armée dans un Moyen-Orient en proie à la multiplication des violences depuis l’attaque du 7 octobre en Israël et la guerre à Gaza.

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